dimanche 25 novembre 2012

Traversée du Basto S-N

Le mardi 13 novembre au petit matin, avec Lucien, nous sommes partis de la Vacherie supérieure (barrière du parc) dans la vallée de Fontanalba.
Direction le Basto : notre idée est de faire la traversée N-S. Nous suivons le sentier qui monte à la Baisse de Fontanalba, les premières lumières sur le Mont Bego sont magnifiques.



Bien que nous ayons pris les raquettes, au vu de la qualité de la neige, nous les laisserons à la Baisse de Fontanalba. Il y a 10-15 cm de neige fraîche sur une couche bien portante, mais pas encore assez pour skier...


Au regard de la configuration des arêtes, nous changeons d'idée et nous partons pour la traversée S-N ce qui nous permet d'être plus rapidement à pied d'oeuvre. 


Le Basto marque la frontière entre la vallée de la Gordelasque et celle de la Valmasque. Nous avons pris pied sur l'arête au niveau des deux dents à gauche de la photo.


Il est également possible de prendre pied sur l'arête par des gradins versant Est ou en passant par le fil de l'arête, plus grimpant.

Les passages techniques alternent avec des pas en désescalade, des contournements de blocs et des rappels.
L'ambiance sur cette arête avec la neige et cette lumière est fantastique. Au fond, la mer qui brille...



Le rocher est recouvert d'une carapace de glace d'une bonne épaisseur qui rend le cramponnage sûr.
Il faut souvent contourner certains passages versant Valmasque.


Le Basto N encore loin... Ça déroule bien, partis à 6h30 de Fontanalba, nous arriverons à 13h30 au sommet N.


Le rocher est bon dans les sections qui grimpent. Ailleurs, c'est un peu plus délité.



On brasse un peu …



Dans ce sens, la traversée est moins grimpante et demande plus de manips de corde. Nous avons fait en tous cinq rappels, mais en conditions sèches, les rappels peuvent s'éviter et l'on peut descendre en désescalade.



Après une petite pause ravitaillement, au sommet N nous continuons notre route toujours vers le N en direction de la Baisse du Basto.




Les conditions des couloirs du Mont Sainte Marie semblent un peu sèches.


Avant la dernière dent, nous avons pris un couloir menant à une belle pente suspendue qui nous ramène sur le sentier. Toujours suivre la trace des chamois! (Enfin ça dépend jusqu'où...)


Puis nous reprenons notre route du matin.

Une bien belle course du Mercantour, dans une ambiance sauvage.

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