dimanche 30 décembre 2012

Petite vidéo de la cascade Bonvin

Voici une petite vidéo de la cascade Bonvin, faite par Philippe.



vendredi 14 décembre 2012

De retour en Val Varaita

Lors de notre dernière escapade dans le quartier nous avions observé que certaines cascades de la Valle Varaita étaient en condition.

Du coup, mardi avec Kim et Philippe nous sommes allés faire un tour dans la cascade Bonvin qui se situe juste avant le village de Casteldelfino.


C'est une belle cascade de 250 m, formée de quatre ressauts, avec une partie médiane moins raide.


Sur l'autre versant le soleil illumine doucement le Viso.


Yalla! La cascade est en condition trés correcte. On reprend nos marques doucement et ça fait bien plaisir de se retrouver dans cette ambiance.


Le deuxième ressaut vu du bas...


... puis du haut.


Ici le troisième ressaut et on finit par le quatrième un peu plus raide que les autres.


Les deux premiers relais sont équipés, et pour la suite, un arbre et un bloc font office de relais.


Le retour s'effectue à pied dans un couloir en rive gauche pour rejoindre le pied de la cascade.
Dans le secteur plusieurs cascades de glace sont actuellement en condition, une belle vallée pour passer un séjour ski ou cascade de glace ! Sans oublier la polenta!

lundi 10 décembre 2012

Ski en Val Varaita

Ce week-end, nous sommes allés faire un tour dans le Val Varaita. Cette vallée se situe au pied du Viso, c'est d'ailleurs un des points de départ pour faire le tour de celui-ci.
Au bout de la vallée, on trouve le Col Agnel qui permet de rejoindre le Queyras.

Le Val Varaita est réputé pour la cascade de glace. Un nouveau topo fait par Alberto Fantone vient de sortir et quelques cascades sont déjà en condition.

La vallée se prête aussi très bien au ski de randonnée. Le premier jour, dans la Valle Varaita di Bellino, nous sommes allés faire un tour au Colle delle Sagneres.
Il fait vraiment froid et nous observons qu'en regardant ce bloc au rocher rouge il nous vient une sensation de chaleur. Mais notre direction est autre...


Nous remontons le Reou di Camoscera, les vieilles bâtisses des vallées piémontaises sont magnifiques.


Il y a eu beaucoup de vent ces jours-ci et le manteau neigeux a été bien travaillé. Il reste quelques zones en neige poudreuse mais le reste est en neige plutôt dure.
On a pu observer quelques coulées de neige sur les versants Sud-Est et Nord et du gobelet est en train de se former sous les crêtes versant Nord...



Rocca Gialeo devant nous, à sa droite colle delle Sagneres et au fond à droite Rocca la Marchisa. De l'autre côté c'est la Valle Maira.


En cherchant un peu on trouve de la poudreuse.


Petite pause au soleil au pied du Bric Camosciera avant de continuer notre descente.


La forêt a gardé la neige poudreuse, nous réservant de beaux passages pour la fin.

Après une nuit réparatrice au sympathique refuge Savigliano, au vu des conditions de neige, nous retournons le lendemain dans le même secteur pour faire la traversée du Bric Rutund à travers un mélézin.
La classique est de faire l'aller-retour par le versant NO. Avec un petit repérage et un peu de lecture de carte nous passons versant NNE pour une descente bien sauvage.


Tout au long de la montée la vue sur le Viso est magnifique.



Une pente homogène dans un mélézin ouvert +  de la bonne neige  =  gavage!


En bas, nous rejoignons le petit hameau de Chiesa où nous attend un peu de stop pour rejoindre la voiture... Sinon, une heure de marche clôturera cette belle escapade...

Souvent certains Italiens ont du mal à prendre les gens en stop, voire même n'osent pas nous regarder en passant, difficile de comprendre cette espèce humaine... Nous avons dû nous transformer en Yéti c'est peut-être pour ça...

Finalement merci à un papa et son fiston qui, s'en allant faire un tour de ski de fond à Sant'Anna, nous auront fait gagné la moitié du voyage!

dimanche 25 novembre 2012

Escalade au pays de la bouillabaisse

Vendredi 16 novembre… je rejoins Etienne et Hervé pour deux jours d'escalade au pays de la bouillabaisse.

Le premier jour nous sommes allés grimper à La Ciotat, plus précisément au Cap Canaille.
Ce site commence à être connu, situé entre Cassis et La Ciotat, il est réputé pour sa grimpe sur trois types de roche : grès, calcaire, et poudingue.
Direction le secteur « 14 Juillet ». Après une descente en trois rappels, nous nous engageons dans la voie « 2 vauriens 3 canailles».




C'est une belle voie assez homogène dans le niveau 6A.
Même si un gros travail de nettoyage et un équipement au top ont été réalisés par les ouvreurs, le rocher demande un peu de précaution.


C'est agréable de grimper avec les odeurs de la Provence et la mer qui brille.




Le départ de L4 se situe au bout de la grotte, elle fait partie des passages marquants de cette voie.


L5 remonte d'abord une large fissure...


...puis continue dans cette grande faille où il est utile de retirer son sac.

Peut-être la plus belle longueur de cette voie, sans oublier la dernière longueur sur le poudingue!



Derrière nous la grande Bleue qui scintille, l'ambiance est différente des Calanques mais tout aussi agréable.



Le lendemain, avec Etienne, au départ du col de la Gardiole dans les Calanques, nous rejoignons le col de l'Eissadon, pour parcourir la voie « Et la mer profonde et bleue » .

Comme en montagne, on commence ici par l'approche : compter 1 heure et demie et un peu de réflexion sur la carte.


Cette voie assez récente remonte un éperon qu'il faut rejoindre par un astucieux parcours mêlant rappels et traversée. On emprunte la "traversée du G.E.P" et, là encore, il faut bien suivre le topo et ouvrir l'oeil.



Par une belle traversée sur gouttes d'eau on rejoint notre éperon.



L'ambiance et le cadre dans les Calanques est unique et il est agréable de grimper au dessus de l'eau.



Toujours sur le fil de l'éperon, cette voie assez récente offre un rocher neuf.




Plusieurs personnes au sommet de l'aiguille de l'Eissadon sortent de la voie "Sur les traces de Gaston". De loin, cela semble être une super voie et une belle façon de rejoindre le sommet de cette aiguille.



Le couscous marseillais est aussi très bon... Merci!

Traversée du Basto S-N

Le mardi 13 novembre au petit matin, avec Lucien, nous sommes partis de la Vacherie supérieure (barrière du parc) dans la vallée de Fontanalba.
Direction le Basto : notre idée est de faire la traversée N-S. Nous suivons le sentier qui monte à la Baisse de Fontanalba, les premières lumières sur le Mont Bego sont magnifiques.



Bien que nous ayons pris les raquettes, au vu de la qualité de la neige, nous les laisserons à la Baisse de Fontanalba. Il y a 10-15 cm de neige fraîche sur une couche bien portante, mais pas encore assez pour skier...


Au regard de la configuration des arêtes, nous changeons d'idée et nous partons pour la traversée S-N ce qui nous permet d'être plus rapidement à pied d'oeuvre. 


Le Basto marque la frontière entre la vallée de la Gordelasque et celle de la Valmasque. Nous avons pris pied sur l'arête au niveau des deux dents à gauche de la photo.


Il est également possible de prendre pied sur l'arête par des gradins versant Est ou en passant par le fil de l'arête, plus grimpant.

Les passages techniques alternent avec des pas en désescalade, des contournements de blocs et des rappels.
L'ambiance sur cette arête avec la neige et cette lumière est fantastique. Au fond, la mer qui brille...



Le rocher est recouvert d'une carapace de glace d'une bonne épaisseur qui rend le cramponnage sûr.
Il faut souvent contourner certains passages versant Valmasque.


Le Basto N encore loin... Ça déroule bien, partis à 6h30 de Fontanalba, nous arriverons à 13h30 au sommet N.


Le rocher est bon dans les sections qui grimpent. Ailleurs, c'est un peu plus délité.



On brasse un peu …



Dans ce sens, la traversée est moins grimpante et demande plus de manips de corde. Nous avons fait en tous cinq rappels, mais en conditions sèches, les rappels peuvent s'éviter et l'on peut descendre en désescalade.



Après une petite pause ravitaillement, au sommet N nous continuons notre route toujours vers le N en direction de la Baisse du Basto.




Les conditions des couloirs du Mont Sainte Marie semblent un peu sèches.


Avant la dernière dent, nous avons pris un couloir menant à une belle pente suspendue qui nous ramène sur le sentier. Toujours suivre la trace des chamois! (Enfin ça dépend jusqu'où...)


Puis nous reprenons notre route du matin.

Une bien belle course du Mercantour, dans une ambiance sauvage.