mercredi 17 octobre 2012

Traversée de la Meije

Les 18 et 19 Août avec Marina, Philippe et Johan nous sommes allés  rendre visite à la Meije.
Nous avons opté pour la traversée en deux jours et le bivouac au sommet du Grand Pic.
Cet itinéraire est tout simplement magnifique : s'imaginer les anciens en 1877 grimper dans cette face avec les moyens de l'époque et en redescendre sans faire de rappel, chapeau!


Au dessus du refuge du Promontoire

Le 1er jour nous sommes partis de la gare intermédiaire des remontées mécaniques de La Grave, pour rejoindre le refuge du Promontoire par les Enfetchores et la Brèche de la Meije.
Après un petit plat de pâtes et la sieste nous voilà repartis pour la suite de notre aventure,  direction le Glacier Carré car deux cordées sont devant nous et vont dormir au sommet, au plus près des étoiles.


On prend de la hauteur au dessus de la dalle Castelneau

Les copains en pleine occupation culinaire
Le 2ème jour, après une nuit aux températures estivales, nous continuons notre route avec comme petit déjeuner la traversée du Glacier Carré, puis la montée au Grand Pic.


Marina peu après le passage du Cheval Rouge




Le Doigt de Dieu qui penche de plus en plus...?






Du  Grand Pic c'est parti pour la traversée en direction du Doigt de Dieu. On commence par 3 rappels qui nous mènent à la brèche Zsigmondy  puis c'est la célèbre traversée en face nord équipée de câbles qui, sans ses derniers prendrait plus de temps et serait plus complexe. La suite est la succession des dents jusqu'au Doigt de Dieu, dans une ambiance unique.





Du Doigt de Dieu, en quatre rappels on rejoins le Glacier du Tabuchet, et, après quelques enjambées de crevasse nous voilà au refuge de l'Aigle.
Puis c'est la descente vers la vallée : encore un petit bout de glacier et nous prenons la vire Amieux et enfin le sentier qui nous emmène au pont des brebis.




C'est une course d'une grande beauté pour l'ambiance, la qualité du rocher et le cheminement sur une belle montagne.
Nous étions certes un peu plus lourd mais bivouaquer là-haut est un luxe, surtout par un temps pareil! De plus il permet aussi de grimper de jour tout le long de la course.

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