Avec William et Mathieu nous avons programmé un stage Mont Blanc de cinq jours avec deux jours de préparation et acclimatation. Cela permet ainsi de découvrir d'autres sommets voisins moins hauts, mais tout aussi agréables à parcourir.
Le premier jour, il était prévu de parcourir l'arête qui va de " la Vierge " au " Petit Flambeau " dans le coin de Torino pour expérimenter l'évolution en crampons mais la météo en a décidé autrement...
On réussit tout de même à grimper entre les gouttes au célèbre secteur d'escalade des Gaillands, parfait pour faire ses premiers pas. Nous jouerons avec le relief de la falaise, pour effectuer un petit parcours similaire à ce que nous serons amenés à rencontrer les prochains jours.
Dans l'après-midi, nous changeons d'ambiance et montons dormir au refuge Torino. Comme il nous reste un peu de temps, par une courte marche nous rejoignons le sommet du Petit Flambeau.
On trouve des restes de câbles en tout genre sur le parcours… C'est assez incroyable quand la commune interdit le campement sous le refuge des Cosmiques...
Le deuxième jour on se dirige vers l'Aiguille d'Entrèves.
Il a neigé dans la nuit, l'ambiance est belle sur le glacier.
Nous parcourons un bout de l'arête des Aiguilles d'Entrêves. Une belle découverte pour William et Mathieu, dans une belle ambiance avec cette ligne de fuite sur Courmayeur.
Enfin le grand jour, les conditions s'annoncent optimales. Nous quittons le Refuge de Tête Rousse au lever du jour et remontons tranquillement la voie normale du Mont Blanc.
Après le refuge Vallot, on passe aux choses sérieuses, on se concentre et on fournit les derniers efforts qui nous permettent de rejoindre le sommet.
Happy, sur l'arête finale! Encore quelques pas et nous arrivons au sommet. Même en pleine journée, les températures peuvent êtres négatives.
Au retour, nous nous offrirons le luxe de dormir tranquillement au refuge du Goûter.
Si l'on est bien acclimaté, je trouve que l'option de partir de Tête Rousse pour atteindre le sommet dans la journée avant de passer la nuit au refuge du Goûter et de redescendre le lendemain est plus sécuritaire, au vu des chutes de pierre qu'il peut y avoir dans le couloir.
Le lendemain de cette belle journée la météo s'est dégradée et des cordées surprises par le temps et se sont perdues. Avec quelques collègues guides, nous sommes partis à leur secours. On n'y voyait pas à 5 mètres... Une bonne leçon pour tous qui rappelle que le Mont Blanc reste une course en haute montagne qui peut vite être complexe et difficile à cette altitude.
Pour nous ça sera heureusement un beau souvenir, des images pleins la tête. Bravo les gars!
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